Es qu'on peut poursuivre le président de la République démocratique du Congo en cas de flagrance

Oui, en théorie, le président de la République démocratique du Congo peut être poursuivi en cas de flagrance, tout comme n'importe quel citoyen. Cependant, en pratique, il est souvent difficile de poursuivre un président en exercice en raison de son immunité présidentielle et de son contrôle sur les institutions judiciaires du pays. Il est donc rare que des poursuites soient engagées contre un président en exercice, sauf dans des cas exceptionnels où la communauté internationale intervient pour demander des comptes au président pour des violations graves des droits de l'homme ou des crimes contre l'humanité.

Non, le président de la République démocratique du Congo (RDC) ne peut pas être poursuivi en cas de flagrance.

Selon l'article 168 de la Constitution de la RDC, le président de la République bénéficie de l'immunité des poursuites pendant la durée de son mandat. Cela signifie qu'il ne peut être ni arrêté, ni détenu, ni poursuivi pour des actes commis dans l'exercice de ses fonctions.

L'exception à cette immunité est la procédure de destitution, qui peut être engagée par le Parlement si le président est accusé de haute trahison, de détournement de fonds publics ou d'empêchement de la justice.