Donner deux arguments, deux illustration par axes d'analyses du sujet selon laquelle la philosophie est-elle une activité subalterne

Argument 1 : La philosophie est souvent reléguée au second plan par rapport aux sciences exactes et aux disciplines pragmatiques. En effet, la philosophie est souvent perçue comme abstraite et théorique, alors que les sciences exactes et les disciplines pragmatiques sont considérées comme plus concrètes et utiles dans la vie quotidienne. Par exemple, les mathématiques et la physique sont souvent valorisées pour leur capacité à résoudre des problèmes concrets, tandis que la philosophie est parfois perçue comme un exercice intellectuel sans réelle utilité pratique.

Argument 2 : La philosophie est souvent marginalisée dans le monde académique et professionnel. Par exemple, les étudiants en philosophie ont souvent du mal à trouver un emploi dans des domaines autres que l'enseignement ou la recherche, car les compétences acquises en philosophie ne sont pas toujours valorisées par les employeurs. De plus, la philosophie est souvent reléguée à un statut de discipline secondaire dans les universités, avec moins de ressources et de reconnaissance que d'autres disciplines plus populaires.

Illustration 1 : Dans le domaine de la technologie, les ingénieurs et les informaticiens sont souvent considérés comme plus importants que les philosophes, car ils sont perçus comme étant plus directement impliqués dans la création de produits et de services concrets. Par exemple, les grandes entreprises de technologie comme Google et Apple embauchent principalement des ingénieurs et des informaticiens, tandis que les philosophes sont souvent relégués à des postes de consultants ou de chercheurs.

Illustration 2 : En politique, les décideurs politiques et les économistes sont souvent considérés comme plus influents que les philosophes, car ils sont perçus comme étant plus capables de proposer des solutions concrètes aux problèmes sociaux et économiques. Par exemple, lorsqu'il s'agit de prendre des décisions importantes sur des questions comme le changement climatique ou l'éducation, ce sont souvent les économistes et les experts en politique publique qui sont consultés, tandis que les philosophes sont rarement pris en compte.

Axes d'analyse : Pertinence sociale

- Argument 1 : Absence d'impact concret sur la vie quotidienne. La philosophie est souvent considérée comme une activité abstraite et théorique qui n'a pas d'application pratique dans la vie quotidienne. On peut soutenir qu'elle est moins pertinente que des disciplines telles que la science ou la technologie qui produisent des résultats tangibles.

- Illustration 1 : Débat sur l'éthique dans les médias. Alors que les questions éthiques sont cruciales dans les médias, les considérations philosophiques sont souvent marginalisées par le sensationnalisme et la recherche de l'audience. Cela montre que la philosophie n'est pas toujours jugée comme étant importante pour façonner les normes sociales.

Axe d'analyse : Contribution à la connaissance

- Argument 2 : Connaissances spéculatives et non vérifiables. La philosophie s'appuie souvent sur des arguments spéculatifs et des raisonnements abstraits qui ne peuvent pas être vérifiés empiriquement. On peut faire valoir que cette approche produit des connaissances qui sont moins fiables et moins objectives que celles obtenues par les sciences empiriques.

- Illustration 2 : Le problème corps-esprit. La philosophie a longtemps lutté pour fournir une explication satisfaisante de la relation entre le corps et l'esprit. L'incapacité à résoudre ce problème montre les limites de la spéculation philosophique et met en doute la valeur de ses contributions à notre compréhension du monde.